ads: Handball La tête dans les étoiles !

Publié à 10 h 20 - FRANCE 37
DANEMARK 35
Malmö arena. La France vainqueur après prolongation.
Mi-temps : 15-12.
Spectateurs : 12 462.
Arbitres : MM. Raul Lopez
et Sabroso Ramirez (ESP).
FRANCE : Karaboué, Omeyer (70’,
12 arrêts dt 0/3 pen.), Fernandez (5/9 dt 1/1 pen., cap.), Dinart, Barachet (3/8), Gille (4/5), Joli (1/2 dt 1/2 pen.), Honrubia, Karabatic (10/14), Junillon, Accambray (2/4), Abalo (5/6), Sorhaindo (0/1), Guigou (7/12 dt 2/4 pen.), Bosquet, Bingo.
Deux minutes à : Gille (19e, 60e), Accambray (43e), Fernandez (55e).
Balles perdues : 10.
Passes décisives : 16 (Karabatic, 7).
DANEMARK : Landin Jacobsen (63’, 19
arrêts dt 2/6 pen.), Rasmussen (7’, 1 arrêt dt 1/1 pen.). M. Christiansen (1/2), Boesen (2/8), Lauge Schmidt, L. Christiansen (5/5 dt 2/2 pen.), Eggert Jensen (3/4 dt 1/1 pen.), Spellerberg (4/4), Knudsen (2/2), Noddesbo (3/4), Svan Hansen, Lindberg (3/3), Toft Hansen (2/5), Sondergaard, Hansen (10/20), Nielsen.
Deux minutes à : Hansen (21e), Noddesbo (30e), Lindberg (37e), Nielsen (39e), Spellerberg (58e).
Balles perdues : 14.
Passes décisives : 12 (Spellerberg, 6).
Évolution du score : 3-1, 7e ; 6-5, 14e ; 9-6, 17e ; 9-9, 17e ; 13-9, 25e ; 17-14, 33e ; 23-20, 45e ; 25-25, 50e ; 30-29, 58e ; 32-33, 64 ; 36-34, 68e.

On ne se lasse pas de ces dimanches. Avec cette équipe de France, le dernier jour des grands tournois est toujours fait d’instants magiques et savoureux. De scènes si belles. On voit les joueurs galoper, s’étreindre, bousculer gaiement le protocole et monter sur le podium avec leurs enfants. On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer.

Avec les trois titres majeurs à la suite (JO 2008, Mondial 2009, Euro 2010), on pensait avoir tout vu. Mais en fin de compte, on n’avait encore rien vu. En s’imposant face au Danemark après prolongations, en finale des 22e championnats du monde, la France a décroché, hier, son quatrième titre majeur consécutif, son quatrième titre mondial aussi. Là-haut, la tête dans les étoiles, elle a rejoint la Roumanie et la Suède contraintes de lui faire une place et d’applaudir la performance.

Les superlatifs vont commencer à nous manquer pour qualifier cette équipe qui a su puiser au fond d’elle-même l’énergie pour aller chercher cette victoire et écrire une nouvelle belle page du sport français. À Pékin, à Zagreb et Vienne, on l’avait vu étaler toute sa science. Écraser la concurrence sans la moindre complaisance. Le plus souvent de façon insolente.

Hier, elle a vu le précipice. Elle a même cru revoir le fantôme de Cologne, théâtre de sa demi-finale perdue face à l’Allemagne en 2007, quand Spellerberg, le maître à jouer de Kolding, adversaire de Montpellier en Ligue des champions, a envoyé le Danemark en prolongations à deux secondes de la fin du temps réglementaire.

Les Danois avaient tout le temps couru après le score. Mais la puissance qu’ils dégageaient alors n’augurait rien de bon pour une équipe de France sans cesse poussée à l’excellence, mais presque dans les cordes aussi. Omeyer était en train de perdre son duel avec le jeune Landin. Et Claude Onesta lui maintenait malgré tout sa confiance, convaincu alors que le portier de Kiel la lui rendrait. Bien vu. Le sélectionneur français l’admettra toutefois : « On n’était pas fier. J’ai bien failli regretter ce choix et je m’en serais longtemps voulu. » Sans doute pensait-il alors à ce but de Knudsen qui a donné pour la première fois l’avantage aux Danois dans une prolongation irrespirable où chaque ballon pesait une tonne.

Dans ces moments-là, la France a pu compter sur ses cadres, Omeyer notamment, mais tous les autres aussi, et toute son expérience. « Quand on est à quitte ou double dans de tels moments, c’est souvent le métier qui fait la différence », savoure le sélectionneur qui avoue avoir connu « un de mes matches les plus difficiles ».

La France a gagné grâce à sa capacité à se remettre des situations les plus difficiles. C’est un contexte auquel elle n’avait pas été habituée. Elle a gagné aussi malgré l’absence de joueurs cadres (Narcisse et Guillaume Gille) qui ont obligé le sélectionneur à lancer des jeunes à qui il n’avait pas forcément prévu de faire confiance aussi rapidement. C’est un gage pour l’avenir.

L’avenir parlons-en. Les Bleux étaient assurés de défendre leur titre européen, en janvier 2012 en Serbie. Hier, ils ont fait coup double en compostant aussi leur billet pour les Jeux de Londres 2012 et le Mondial 2013. Quelque chose nous dit que ce n’est pas fini.

Oui, vraiment, les superlatifs vont nous manquer. l

Classement
1. France ; 2. Danemark ; 3. Espagne ; 4. Suède ; 5. Croatie ; 6. Islande ; 7. Hongrie ; 8. Pologne ; 9. Norvège ; 10. Serbie ; 11. Allemagne ; 12. Argentine ; 13. Corée du Sud ; 14. Égypte ; 15. Algérie ; 16. Japon ; 17. Slovaquie ; 18. Autriche ; 19. Roumanie ; 20. Tunisie ; 21. Brésil ; 22. Chili ; 23. Bahreïn ; 24. Australie.

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