La finale de la copa america 2011

L'Uruguay tient sa finale - Copa América 2011 opposera ce week-end l'Uruguay, qualifiée la veille aux dépens du Pérou (2-0), au Paraguay, qui a éliminé le Venezuela dans la nuit de mercredi à jeudi lors de la deuxième demi-finale de la compétition. Vainqueurs de l'épreuve en 1953 et 1979, les Paraguayens se sont imposés dans la douleur au terme d'une séance de tirs au but (0-0, 5 tab: 3-2), mettant ainsi un terme au surprenant parcours de la Vinotinto. Les tombeurs du Brésil en quart de finale ne sont plus qu'à une marche du trophée. Arriver en finale d'une compétition sans gagner le moindre match dans le temps réglementaire est désormais chose possible. A Mendoza, les Guaranies ont une nouvelle fois dû batailler jusqu'à la séance de tirs au but pour venir à bout d'une équipe du Venezuela accrocheuse (0-0, tab: 5-3). Ils accèdent donc à la finale de cette Copa America version 2011, qui les opposera dimanche à l'Uruguay, tombeur la veille du Pérou (2-0). Un stade de la compétition qu'ils n'avaient plus atteint depuis 1979. Et pour accéder à la finale, les hommes de Martino ont enchaîné une série de cinq matches nuls jamais vue auparavant. Ils n'ont pas gagné la moindre rencontre depuis le début de la Copa America. Lors de la phase de poules, les partenaires de Nelson Valdez se sont qualifiés avec seulement trois petits points, en réalisant trois matches nuls face à l'Equateur (0-0), au Brésil (2-2) et contre le Venezuela (3-3). En quart de finale, les Rouge et Blanc ont remis leur spécialité au goût du jour en sortant le favori brésilien lors d'une séance de tirs au but digne du gag (0-0, tab: 2-0), avant d'en faire de même face à la Vinotinto dans la nuit de mercredi à jeudi (0-0, tab: 5-3).

Le Venezuela méritait mieux Des Vénézuéliens malchanceux tout le long de la partie pour ce qui était leur toute première demi-finale de Copa America. A trois reprises, les hommes de César Farias ont touché les montants, par l'intermédiaire de Rosales, sur une tête (43e), puis avec Maldonado sur un tir dévié (93e) et Arango sur coup franc (90e+6). De quoi laisser bien des regrets à une Vinotinto séduisante, qui a évolué en supériorité numérique après l'exclusion de Santana (103e). Mais comme les Brésiliens, les Vénézuéliens se sont heurtés au dernier rempart paraguayen, Justo Villar. C'est une nouvelle fois le portier guarani qui s'est illustré en repoussant le tir au but de Lucena, envoyant sa sélection en finale. Forcément déçu du résultat, le sélectionneur du Venezuela est revenu, en conférence de presse, sur la physionomie du match: "Je ne vais pas retirer le mérite à celui qui est arrivé en finale, mais le Paraguay a eu une chance incroyable. Nous l'avons eue contre le Chili, mais aujourd'hui nous avons eu plus d'occasions. On nous a annulé un but, nous avons touché trois fois les poteaux, nous aurions pu gagner mais ça n'a pas été le cas. Je ne peux rien reprocher à mes joueurs. Nous sommes arrivés ici invaincus et nous n'avons pas perdu le match. Les tirs au but relèvent beaucoup de la chance, et ce que nous espérions n'est pas arrivé." Le Venezuela quitte malgré tout la compétition la tête haute en réussissant la meilleure performance de son histoire avec sa place dans le dernier carré. Le Paraguay tentera lui de décrocher son 3e titre, après ceux de 1953 et 1979.